Mérou brun Epinephelus marginatus Lowe, 1834

Epinephelus marginatusEpinephelus marginatusEpinephelus marginatusEpinephelus marginatusEpinephelus marginatusEpinephelus marginatusEpinephelus marginatusEpinephelus marginatus

27 & 30 V 2010 & 30 V 2011 / Iles Medes - L'Estartit spot la Vacca & El Negre del Falaguer (juvénile 5ème photo) - Espagne - Costa Brava

Classification : Embranchement des Chordés - Sous- embranchement des Vertébrés - Super- Classe des Ostéichthyens - Classe des Actinoptérygiens Ordre des Perciformes -Famille des Serranidés (Serranidae)

Description : Le corps est robuste, de forme ovale d'une taille allant de 40 cm à 100 cm. La coloration est brunâtre parfois grise, voir rougeâtre avec des taches claires irrégulières en « nuages » et formant parfois des bandes claires verticales et diffuses. Les grands individus sont brun uniforme. La bouche est massive avec des yeux proéminents, des taches claires rayonnent autour de l'oeil. Présence d'une nageoire dorsale avec une queue arrondie. La nageoires dorsales et les anales sont sombres dans leur partie postérieure.

Le mérou brun se nourrit principalement de céphalopodes (seiches, poulpes, calmars), de crustacés et de poissons, il est à la fin de la chaine alimentaire.

Le mérou est une espèce hermaphrodite protogyne (il change de sexe, d’abord femelle puis mâle). A l'état femelle, le mérou se reproduit vers l’âge de 4 ou 5 ans (40-50 cm environ). Entre 10 et 14 ans (60-70 cm), il se produit un changement de sexe. Après 15 ans (80-90 cm) la majorité des individus sont devenus des mâles. Le mérou finit ainsi sa vie sous la forme d’un mâle, capable de se reproduire encore longtemps. On estime qu'il faut 1 mâle pour 10 femelles pour assurer une bonne reproduction.

Les plus grands individus peuvent atteindre les 50 ans.

Cette espèce est réglementée, sa chasse sous-marine où à l'hameçon est interdite en France par des moratoires reconductibles.

Habitat : fonds rocheux accidentés avec des cavités ou des grottes pour s’abriter, entre 5 à 100 m de fond au moins. Les juvéniles fréquentent des biotopes plutôt de type éboulis, ne dépassant guère les 15 m de profondeur.

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